Une fonction symbolique au service de la foi

Fonction symbolique

L’enfant, dès l’âge de 4 ans, peut facilement faire la différence entre un soulier et une photo de soulier, sachant presqu’intuitivement que la photo est une représentation symbolique et non une réalité physique *. Ce fait est d’importance car, tout au long de sa vie, l’être humain devra constamment utiliser des termes et des images pour représenter la complexité de son environnement. Le langage parlé et écrit de l’être humain, à travers ses symboles, ses signes et ses innombrables idéogrammes, vise à traduire l’imaginaire pour mieux transcender la complexité de la réalité. La fonction symbolique humaine a permis de conceptualiser des mondes difficiles à percevoir tels le monde subatomique et l’univers sidéral. Cette fonction sert aussi à représenter un raisonnement imagé lié à des croyances et à des superstitions que l’homme se fait à partir de sa perception de son environnement. Continuer la lecture de « Une fonction symbolique au service de la foi »

Le dualisme en question

dualisme

Diviser la réalité en deux parties égales qu’elles soient noires ou blanches, bonnes ou mauvaises, chaudes ou froides devient presque un réflexe conditionné de notre façon de penser. Même la science possède cette grille dualiste où la matière s’oppose à l’antimatière, le Big Bang, considéré comme le temps zéro de l’univers sidéral, au Big Crunch figurant comme la fin «explosive» de celui-ci. Mais, si on y regarde de près, ce dualisme fondamental, cette supersymétrie, cette polarité élémentaire qui divisent toutes les composantes connues et même inconnues n’est pas vraiment un principe invariant de la nature. Continuer la lecture de « Le dualisme en question »