Se préparer à un grand changement de paradigme

se préparer

«Quand le dernier arbre aura été coupé, quand la dernière rivière aura été empoisonnée, quand le dernier poisson aura été pêché, vous découvrirez, mais trop tard, que l’argent ne peut pas se manger»
Proverbe amérindien

De quoi s’agit-t-il au juste quand on parle de changement de paradigme * ?

Nous avons tous et toutes une vision partielle du monde actuel, qu’elle soit bonne ou mauvaise. Mais il arrive un temps où nous sommes obligés de modifier cette vision pour nous ajuster au développement futur de nos sociétés. Continuer la lecture de « Se préparer à un grand changement de paradigme »

Le tsunami invisible : le WIFI

Le tsunami invisible

La vague de la mobilité nous amène le tsunami du WIFI à la fois invisible, imperceptible et sournoisement dangereux.

Ce que nous appelons le Wifi, c’est aussi simple que la possibilité de se «connecter» au réseau Internet sans fil dans le simple fait d’être dans un environnement immersif propice à la réception des radiofréquences. Le réseau met à contribution des antennes relais et des satellites qui émettent des signaux créant, conséquemment, un environnement magnétique d’une ampleur inimaginable.

Les téléphones cellulaires carburent aux micro-ondes, celles-là mêmes qui servent à faire cuire vos aliments dans ce fameux four à micro-ondes logé dans votre cuisine. Continuer la lecture de « Le tsunami invisible : le WIFI »

Projection dans l’avenir : imaginer le futur en utilisant le passé

Projection

Quand on veut comprendre les fonctions de la mémoire humaine, il semble qu’on touche une très grande complexité. Et pour s’y attarder, nous devons régulièrement situer où débute et où finit cette complexité dans une valeur temporelle ramenée à notre échelle de pensée.

Les cerveaux des humains sont tous construits sur le même modèle. Ceux-ci possèdent tous les mêmes zones inexplorées quant à cette faculté extraordinaire de «voir l’avenir» ou de projeter, dans un futur rapproché, des événements qui ne sont pas encore arrivés. Faire des projections dans un temps qui n’existe pas encore à travers des projets qui n’ont jamais été mis en œuvre nécessite une confiance en soi et une grande capacité d’imaginer ce que pourrait être cette réalité liée au futur. Continuer la lecture de « Projection dans l’avenir : imaginer le futur en utilisant le passé »

La métaphore du trou noir

Métaphore du trou noir

Les trous noirs célestes absorbent la lumière, car ils ont ce rôle d’être un «passage» pour alimenter un développement complexe dont nous ne savons pas encore toutes les implications. À l’heure actuelle, personne ne sait vraiment comment fonctionne un trou noir. Même les astrophysiciens décrivent cet événement astronomique comme une sorte d’énigme qui dérange notre compréhension d’un univers où tout aurait commencé par un Big Bang pour se terminer par un Big Crunch. Selon la dernière hypothèse en liste, les trous noir célestes que l’on retrouve autant au centre des soleils qu’au centre de toutes les galaxies pourraient être la mémoire de l’univers et même son origine *. Continuer la lecture de « La métaphore du trou noir »

Le milieu incident de l’apprentissage

Milieu incidentDans un apprentissage, il faut intégrer, d’une façon intellectuelle, plusieurs composantes dans un espace / temps déterminé. Nous parlons de transfert et d’organisation de l’information, mais il s’agit au final d’acquérir des connaissances et un savoir. Comment se représenter mentalement ce processus complexe d’apprentissage ? Par exemple, en utilisant la métaphore de la diffraction de la lumière blanche en couleurs.

Dans la section libre opinion de LA PRESSE du 21 février en 1992, Lucien Bonnet fait remarquer que Newton n’avait pas considéré, lors de son expérience sur la diffraction de la lumière blanche en 1665, que son rayon lumineux passait à travers un milieu sombre (une boîte noire) pour ensuite traverser un prisme afin d’être décomposé ou réfracté en différentes couleurs. Continuer la lecture de « Le milieu incident de l’apprentissage »

Une fonction symbolique au service de la foi

Fonction symbolique

L’enfant, dès l’âge de 4 ans, peut facilement faire la différence entre un soulier et une photo de soulier, sachant presqu’intuitivement que la photo est une représentation symbolique et non une réalité physique *. Ce fait est d’importance car, tout au long de sa vie, l’être humain devra constamment utiliser des termes et des images pour représenter la complexité de son environnement. Le langage parlé et écrit de l’être humain, à travers ses symboles, ses signes et ses innombrables idéogrammes, vise à traduire l’imaginaire pour mieux transcender la complexité de la réalité. La fonction symbolique humaine a permis de conceptualiser des mondes difficiles à percevoir tels le monde subatomique et l’univers sidéral. Cette fonction sert aussi à représenter un raisonnement imagé lié à des croyances et à des superstitions que l’homme se fait à partir de sa perception de son environnement. Continuer la lecture de « Une fonction symbolique au service de la foi »

Les couleurs peuvent-elles servir à l’apprentissage ?

Les couleurs peuvent-elles

Si nous partons du principe que la perception visuelle découle de la réceptivité aux ondes visibles, la couleur fait donc intrinsèquement partie d’un certain classement de l’information visuelle.

Regarder un arbre, c’est enregistrer une réalité physique de surcroît ondulatoire pour la replacer dans une imagerie mentale (forêt, paysage, essence de plantes, etc.) liée à notre faculté de définir et de positionner l’arbre en question. L’image mentale que l’on se fait n’est pas un objet isolé mais une sorte de symbolisation de la réalité physique pouvant servir de port d’attache à des sentiments, des émotions et des souvenirs complexes. Continuer la lecture de « Les couleurs peuvent-elles servir à l’apprentissage ? »

Apprendre par cœur ou par ordinateur ?

Par coeur

La question d’éliminer ou non le par cœur dans l’enseignement est tendancieuse parce que, pour apprendre, il faut nécessairement se rappeler une série d’informations. L’être humain  apprend toujours en enregistrant plusieurs fois une information de façon à la comparer et à la classer, pour éventuellement la réactualiser et la transmettre à d’autres êtres humains. C’est un processus qui demande de connaître et de reconnaître, ce qui se rapproche énormément d’une pratique de «par cœur».

Apprendre est un exercice de concentration et de construction mentale où notre curiosité intellectuelle et notre motivation nous poussent à acquérir des connaissances. Cet exercice active plusieurs parties de notre cerveau et nous met en mode réceptivité. Apprendre, c’est d’abord et avant tout augmenter sa faculté de rétention de l’information à des fins personnelles. Continuer la lecture de « Apprendre par cœur ou par ordinateur ? »

Un archétype visuel

un archétype

En formation et en pratique privée, certains professionnels utilisent des cartes postales ou des images de magazines pour mieux approfondir un sujet ou aider à mieux communiquer dans des situations conflictuelles. Les images recherchées sont des archétypes. Plus les images sont abstraites et plus elles obligent à un effort d’imagination.  Les archétypes visuels sont appelés «modèles primitifs». On les retrouve dans les mythes, mais aussi dans les rêves.

Les archétypes forment des catégories de symboles ayant structuré, depuis des milliers d’années, toutes les cultures et toutes les générations. Les archétypes sont dans le paysage mental comme une banque d’images de référence établissant les bases d’un langage imagé. Continuer la lecture de « Un archétype visuel »