Une imagination créatrice de sens

norman-rockwell-Une maxime connue illustre bien cette vision pragmatique voire concrète où le regard s’enracine partiellement sur les objets oubliant momentanément de faire fonctionner cette faculté d’imaginer la profondeur de nos perceptions pour recréer le sens.  « Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt »

 Pourquoi donc regarder le doigt du maître quand il faut faire l’effort d’observer et de comprendre le  cycle de la lune ? Pourquoi arrêter sa curiosité intellectuelle et empêcher le développement de son processus imaginatif quand il faut justement dépasser le moment présent afin de saisir toutes les nuances d’une manifestation cosmique ? La question se pose : pourquoi tant de personnes sont-elles incapables de créer une certaine distance entre ce qu’elles voient et ce qu’elles doivent observer préférant réduire la complexité de leur réflexion dans un espace mental qui ne demande pas ou peu d’imagination ? Est-ce la peur de découvrir des territoires inexplorés de leur propre psyché ou au contraire, de la paresse intellectuelle ? Continuer la lecture de « Une imagination créatrice de sens »

La métaphore du trou noir

Métaphore du trou noir

Les trous noirs célestes absorbent la lumière, car ils ont ce rôle d’être un «passage» pour alimenter un développement complexe dont nous ne savons pas encore toutes les implications. À l’heure actuelle, personne ne sait vraiment comment fonctionne un trou noir. Même les astrophysiciens décrivent cet événement astronomique comme une sorte d’énigme qui dérange notre compréhension d’un univers où tout aurait commencé par un Big Bang pour se terminer par un Big Crunch. Selon la dernière hypothèse en liste, les trous noir célestes que l’on retrouve autant au centre des soleils qu’au centre de toutes les galaxies pourraient être la mémoire de l’univers et même son origine *. Continuer la lecture de « La métaphore du trou noir »

Les couleurs peuvent-elles servir à l’apprentissage ?

Les couleurs peuvent-elles

Si nous partons du principe que la perception visuelle découle de la réceptivité aux ondes visibles, la couleur fait donc intrinsèquement partie d’un certain classement de l’information visuelle.

Regarder un arbre, c’est enregistrer une réalité physique de surcroît ondulatoire pour la replacer dans une imagerie mentale (forêt, paysage, essence de plantes, etc.) liée à notre faculté de définir et de positionner l’arbre en question. L’image mentale que l’on se fait n’est pas un objet isolé mais une sorte de symbolisation de la réalité physique pouvant servir de port d’attache à des sentiments, des émotions et des souvenirs complexes. Continuer la lecture de « Les couleurs peuvent-elles servir à l’apprentissage ? »